Pourquoi avons-nous peur ?
Vous êtes-vous déjà posé cette question ?
Pour comprendre, il faut se pencher sur le fonctionnement de notre cerveau, et plus particulièrement sur le cerveau reptilien.
Les neurosciences nous expliquent que sa priorité est de nous garder en vie.
La peur est le moyen qu’il a trouvé pour atteindre cet objectif primaire qu’est la survie.
Face à une situation encore inconnue pour lui, notre cerveau nous met en garde :
« Stop, là il y a peut-être un danger !«
Cela ne veut pas dire que le danger soit réel, mais c’est une possibilité puisqu’on aborde quelque chose de nouveau.
La peur est donc salutaire.
Face à nos peurs, différents circuits neveux interviennent et déclenchent 3 comportements propres à chaque situation et à chaque individu :
Dans de nombreux cas, c’est l’inhibition qui prévaut.
Face à une situation qu’il n’a jamais vécue, le cerveau ne sait pas quoi faire : nous restons passifs.
On parle de peurs inhibantes, elles sont souvent inconscientes et seraient la cause de notre fâcheuse tendance à procrastiner.
Une fois que l’on a compris cela, on s’explique facilement l’immobilisme face aux changements climatiques.
Comment dépasser ses peurs pour avancer ?
L’inquiétude face à l’avenir du monde tel qu’on le connait, c’est ce qu’on appelle l’éco-anxiété et elle est parfaitement légitime… et utile !
Tout l’enjeu est de l’accepter malgré les émotions désagréables qui lui sont liées : colère, incompréhension, tristesse, nostalgie, culpabilité ou encore sentiment d’impuissance.
Notre inconscient a besoin d’accumuler des informations pour être plus à l’aise.
Toutefois, si l’on veut faire avancer les choses, il est nécessaire que cette phase soit transitoire et suivie d’un basculement vers l’action.
Pour cela, on doit redonner le contrôle à une autre partie du cerveau, le cortex préfrontal, zone de la prise de décision, de l’anticipation, de la créativité et du raisonnement.
Plus on aura conscience des liens de causes à effets de notre mode de vie actuel, de l’impact de tel ou tel comportement sur le climat ou la biodiversité et plus on aura la motivation pour changer notre façon de faire.
Quelques conseils pour y parvenir :
– Chercher à se documenter sur les différents thèmes écologiques ;
– Faire taire les ruminations négatives en prenant des initiatives ;
– Se concentrer sur les choses positives, imaginer de nouveaux scénarios et s’y projeter ;
– Ne pas rester seul, rejoindre des collectifs, c’est rassurant et motivant !
Chacun peut faire cette démarche individuellement mais l’enjeu pour les entreprises et les collectivités est tel, qu’elles ont forcément un rôle à jouer dans le changement des comportements.
Et si on décidait de jouer la carte du collectif pour dépasser les peurs, faire sauter les freins et changer les choses ensemble ?
Si vous souhaitez mettre des choses en place au sein de votre organisation, je vous propose différentes formules, des ateliers de quelques heures à l’accompagnement sur plusieurs mois.
Et si vous vous faisiez peur pour mieux comprendre et agir ?
Voici 2 séquences d’un documentaire réalisé par la chaîne ARTE, Quand la terre se réchauffe… Mers et océans & La faune et la flore.
Cela peut vous apporter des clés de compréhension sur les bouleversements climatiques.
Bon visionnage !